Ajoutez un logo, un bouton, des réseaux sociaux
La ville de Besse-sur-Issole tire son nom de Gaspard de Besse, voleur “gentilhomme”. Gaspard, attaquait et pillait les diligences en épargnant les pauvres gens et les dames.
Soutenu par le peuple, il est emprisonné et condamné en 1781 au supplice de la roue devant une audience en émoi. Le peuple révolté, renomma la ville Besse-sur-Issole en hommage à ce robin de bois varois Il se murmure encore que le trésor personnel de Gaspard de Besse est caché dans la plaine de Cuges-les-Pins.
Aujourd’hui, ce petit village médiéval qui a su conserver son charme d’antan, avec son musée, son beffroi, son lac et ses neuf fontaines, en font un lieu calme et reposant pour les visiteurs férus d’histoire.
On a trouvé dans la colline de la Roquette, deux grottes dont les vestiges et certains ossements semblent remonter à l'époque de la pierre polie et du bronze. Dans cette même colline, des vestiges d'un oppidum ligure subsistent. A 350 mètres d'altitude, ce site comportait les conditions classiques exigées par ces sortes d'habitation refuge. La position domine la haute vallée de l'Aille et la plaine du Luc. La vue s'étend vers les versants de la chaîne des Maures, les Alpes de Provence, le Haut Var et les sommets élevés des Alpes Maritimes.
C'est vers 100 avant J. C. que commence la conquête romaine dans la région de Gonfaron. Il semble que c'est dans le domaine de Gasqui que les Romains auraient laissé le plus de vestiges. Ce vaste domaine de plus de 110 hectares est situé aux confins de la commune, de part et d'autre de la route qui relie Gonfaron et Flassans. Notre commune est composée entre autre de bonnes terres de culture qui font penser que de tout temps l'activité humaine s'y est organisée.
Au Moyen-Age, le village appartenait à la seigneurie de Pignans et le haut de Gonfaron était constitué d'un Castrum ou village fortifié. Rue de la treille, subsiste une fontaine à l'emplacement de la porte du Castrum. Certaines maisons actuelles sont dans l'ancien mur d'enceinte. L'intérieur du camp complètement en ruine, a été déblayé pour construire les habitations sociales actuelles.
Fin du XIIIè siècle, construction d'une nouvelle église, dans le village. Cette "vieille église" dont une rue du village porte encore le nom, fut abandonnée en 1865 lors de la mise en service de l'église actuelle. Les ruines en furent rasées au milieu du XX è siècle.
En 1481, Charles III d'Anjou, Comte de Provence désignait comme héritier de son comté de Provence, Louis XI roi de France. Dorénavant, Gonfaron comme la Provence, fait partie de la France.
Le paisible village de Flassans sur Issole, situé au cœur du Centre-Var entre le massif de la Sainte-Baume et le massif des Maures, fut appelé « FLATUS SANUS » (air sain) par des familles ligures lors de la conquête de la Gaulle. Au Moyen-âge, il devint « FLACIANIS ».
Nommé différemment au cours des siècles, c'est en 1922 qu'il devint Flassans sur Issole pour éviter toute confusion avec le village de « Flassan » dans le Vaucluse.De par son passé, Flassans sur Issole est riche de plusieurs sites historiques datant des différentes époques. Ainsi, les nombreuses fouilles ont mis à jour les preuves d'une occupation humaine très ancienne en divers endroits du territoire, et ce, depuis les temps préhistoriques : des silex datant de l'âge du bronze recueillis sur les berges de l'Issole, un oppidum avec céramiques et des vestiges de cabanes sur la colline de Maunier, des villas gallo-romaines à la Grande-Bastide, au Coudonnier, à Saint-Baillon, à Saint-André, à la Seigneurie, au Petit Camdumy, des sépultures à tegulae, des pièces de pressoir à huile, des urnes cinéraires, ... en différents sites.
Un village du Coeur du Var
S’étirant sur son éperon schisteux, la physionomie des Mayons n’a guère changé depuis l’époque des charbonniers et des mineurs de Pic Martin ou de St Daumas. La forêt, toute proche, rythme encore la vie de ce village couronné par le massif des Maures.
Le grand-père châtaignier, arbre vénérable planté au Moyen âge, tient lieu de monument.
Sur place, oubliez l’automobile et partez vous promener à pied, à vélo ou à cheval sur les sentiers et les pistes qui débutent du village. Vous découvrirez la Provence des Maures, celle des pins maritimes, des chênes-lièges et des vergers de châtaigniers, celle "des parfums entêtants de résine et de tanins". Vous accéderez aux plus beaux points de vue de la région où, en un instant, le regard embrasse la mer Méditerranée et les Alpes.
Aux Mayons de nombreux producteurs confectionnent, d'après des recettes ancestrales, des spécialités à base de miel et de châtaignes.
Il y a Un monument aux Mayons. Demandez aux habitants de vous indiquer le Grand-Père châtaignier, arbre plusieurs fois centenaires. En plus, cela vous donnera l'occasion de parcourir les ruelles du village et d'avoir un avant-goût de la forêt, patrimoine de cette commune tout entière tournée vers le massif des Maures.
C'est à partir des hameaux constitués par les familles de métayers de l'abbaye que s'est constitué ce qui est aujourd'hui « le village du Thoronet ».
Autrefois, Saintes-Maries, dit Riaoupeyroux29, du nom du torrent pierreux qui se jette dans l'Argens, le village ne se composait que d'une bastide30.
Le hameau de la Bourgade a permis, à la fin du xviie siècle, la constitution en tant que bourg du Thoronet, composé aujourd'hui de 15 hameaux : les Férauds, les Camails31, le Clapier, le Moutas, les Beylesses, les Codouls, des Bertrands, le Villard…
La commune du Thoronet a vécu aussi la grande aventure de la bauxite et de l'aluminium32. C'est au château de Vins que Péchiney et ses « Gueules rouges » célébreront le bicentenaire de la carrière de bauxite exploitée en mines et à ciel ouvert sur la commune et de l'aluminium, mais vivront aussi la fermeture définitive des mines en 199333.
Un musée des Gueules Rouges, illustrant cette activité industrielle, a été créé à Tourves34.
Les vestiges datant de l’occupation romaine sont beaucoup plus nombreux. Le village romain de Pignans s’étendait à l’origine depuis le Carry jusqu’à Berthoire, où sont encore visibles les fondations de bâtiments et de maisons avec des restes de cuves et de pressoirs à vin, confirmant déjà la vocation viticole du village.
En 517, la décision de construire un église, tel que le montre la “Charte de Thierri”, fils de Clovis, Comte de la Gaule Narbonnaise et de Provence, va fixer définitivement la population.
Cette Collégiale a souvent été détruite au cours des siècles, mais toujours reconstruite.
Le Pignans médiéval du XIème et du XIIème siècle bâti à partir de l’église, s’étendit ensuite au sud, du XIIIème au XVème siècle, et était fermé si besoin par des portes, comme l’atteste celle bien conservée, située au débouché de la rue de l’Église sur la place des Armistices. A ces époques là, l’Église collégiale très puissante avec à sa tête un Prévôt, étendait sa domination sur une quarantaine de prieurés du département.
Grâce à une hydrographie exceptionnelle, une petite industrie liée à l’eau s’est développée au cours du XVIIIème et XIXème siècle.
Le village dut alors sa prospérité à ses fabriques de papier et d’ustensiles en cuivre, à ses moulins à farine et à huile, ainsi qu’à l’exploitation du liège des Maures dans ses bouchonneries ce qui justifiait que les Pignantais étaient alors appelés « lei bras cargats » (les bras chargés)…
À la fin du Haut Moyen Âge, un certain nombre de paysans jouissaient de libertés, et étaient appelés pour cette raison alleutiers. Ils possédaient leur propre église, distincte de celle du castrum. La mise en place de la structure féodale menace leurs libertés, ce qui les conduit au xie siècle à donner leur église à l’église Saint-Pierre de Rome, puis à l’abbaye de Montmajour pour éviter de tomber sous la dépendance du seigneur26.
Geoffroy Larcari27, viguier de Marseille28 (1356,1358), amiral de Provence (1359), était un chevalier originaire de Gênes ; il fut seigneur du Luc et de Roquebrune puis citoyen de Marseille (1358). Conseiller et familier des souverains, il combattit pour ceux-ci tant sur terre que sur mer. Homme de confiance, il fut envoyé en ambassade par Louis de Tarente, à Avignon auprès d'Innocent VI à la fin de 135329, et fut nommé amiral de Provence après la mort de Pierre de Lamanon, le 17 avril 1359. Ses services furent largement récompensés. Les souverains lui donnèrent les droits de la cour sur les villages du Luc, de Roquebrune et de Guillaumes. Entre 1349 et 1359, Louis et Jeanne lui inféodèrent le château de Séderon.
À partir du xie siècle, les familles ont migré vers la plaine, pour obtenir plus d'espace, de terres fertiles et d'eau. La plaine s’appelait Vilo. À cette époque, Puget n'avait pas encore de nom. On l'appelait le Puget près de Toulon, le Puget de Cuers ou le Puget près de Cuers, Puget est alors considérée comme une banlieue de Toulon ou de Cuers25.
Le toponymiste Ernest Nègre cite de Poieto en 1060 et de Pugeto en 1096
Le toponyme Puget est aussi le diminutif occitan de Puech ou Puig qui signifie « puy » et correspondent à mont dans la langue d'oïl.
En 1793, la commune est créée sous le nom de Puget, puis renommée Puget-lès-Toulon en 1801 et Puget-après-Cuers avant de prendre le nom de Puget-Ville en 1867
Le site des Ecart fut occupé dès l'Antiquité23. La nécropole gallo-romaine de la Calade a été fouillée et étudiée par George Bérard, archéologue spécialiste de la région de Cabasse.
CARNOULES
Dès le 7ème millénaire (av Jésus Christ), tribus et clans s’installent sur les hauteurs de ce qui sera plus tard Carnoules. Au cours des siècles se construit un village fortifié au sommet de la colline de la Vière. Lors de la conquête romaine (2ème siècle av JC), le village est rasé et transformé en oppidum.
La population active s’installe dans la plaine au lieu-dit « Carnoulas » (emplacement du village actuel). Après la paix romaine, l’oppidum est rasé et reconstruit plusieurs fois pour devenir un « castrum ».
A la fin du 14ème siècle le château fort est détruit par la bande armée du cruel Raymond de Beaufort et ne sera plus reconstruit. A la fin du 15ème siècle Carnoules se rebâtit et comme toute la Provence est rattaché à la Couronne de France sous Louis XI.
Après une succession de guerres et de famines, c’est en 1720 la peste venue de Marseille qui sévit ! La révolution arrive mais sans grande violence pour Carnoules. La chapelle ND de la Vière (ou de Bon Secours) est construite vers 1840 avec les vestiges du castrum.
En 1862, autre invasion mais pacifique cette fois, le train fait sa première apparition. Au cours des années, la gare se développe (plus de 80 locomotives à vapeur), ce qui entraîne la venue d’un grand nombre de cheminots. L’importance du dépôt motive le bombardement meurtrier du 25 mai 1944 (600 bombes sont lâchées sur la commune).
La deuxième moitié du 20ème siècle voit la disparition de la traction à vapeur au profit de la traction électrique ce qui entraîne l’arrêt de l’activité du dépôt. La présence du monument historique qu’est la « 4B9 » à l’entrée du village, rappelle cette activité passée.
Résumé inspiré du travail de l’argument de G. Ravel illustré par P. Cèze